Production pétrolière : une quête longue mais fructueuse
Des traces historiques font remonter les premières découvertes d’hydrocarbures au Cameroun à la période allemande, dans la région de Douala et précisément sur le champ Logbaba. Après la première guerre mondiale, plusieurs compagnies européennes s’intéressent à ces découvertes. En 1925, Pétrofina arrive au Cameroun et entre dans le capital du Syndicat d’Etudes et de Recherches de Pétrole de Logo-Baba, nouvellement créé. Les travaux ne donnent rien, mais les recherches se poursuivent et s’étendent à de nouveaux permis.
Au fil des ans, d’autres découvertes sont faites (1953 – indice d’hydrocarbures à Bomono, Souellaba ; champ Logbaba ; 1972- champ Betika ; 1974 – champs Kolé et Biboundi).
En novembre 1977, le Cameroun devient le 10e pays producteur de pétrole en Afrique. La production est lancée à partir du champ offshore Kolé, dans le bassin Rio del Rey, au Sud-Ouest du pays, avec un débit initial variant entre 8 000 et
9 000 barils par jour (b/j).
En 1979, de nouveaux champs sont mis en production dans le Rio del Rey (Betika, Ekoundou Sud et Kombo Centre) portant la moyenne de production à 35 000 b/j à la fin de l’année.
Un an plus tard, la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) est créée avec pour missions de promouvoir et de valoriser le domaine minier national en matière d’hydrocarbures. L’activité pétrolière prend rapidement de l’ampleur et l’exploration demeure très active jusqu’à 1983 avec des partenaires comme Elf Serepca, Pecten, Mobil, TepCam et Gulf, qui font de nombreuses découvertes telles que Moudi, Isongo, Kribi, Wouri, Matanda Nord et Sanaga Sud.
En 1981, le champ Moudi est mis en production dans le bassin Rio del Rey. Divers autres champs y sont découverts et mis en production tandis que la recherche se poursuit.
En 1985, la production pétrolière atteint le pic de 186 000 b/j, portée par une hausse des investissements entre 1983 et 1985.
Des traces historiques font remonter les premières découvertes d’hydrocarbures au Cameroun à la période allemande, dans la région de Douala et précisément sur le champ Logbaba. Après la première guerre mondiale, plusieurs compagnies européennes s’intéressent à ces découvertes. En 1925, Pétrofina arrive au Cameroun et entre dans le capital du Syndicat d’Etudes et de Recherches de Pétrole de Logo-Baba, nouvellement créé. Les travaux ne donnent rien, mais les recherches se poursuivent et s’étendent à de nouveaux permis.
Au fil des ans, d’autres découvertes sont faites (1953 – indice d’hydrocarbures à Bomono, Souellaba ; champ Logbaba ; 1972- champ Betika ; 1974 – champs Kolé et Biboundi).
En novembre 1977, le Cameroun devient le 10e pays producteur de pétrole en Afrique. La production est lancée à partir du champ offshore Kolé, dans le bassin Rio del Rey, au Sud-Ouest du pays, avec un débit initial variant entre 8 000 et
9 000 barils par jour (b/j).
En 1979, de nouveaux champs sont mis en production dans le Rio del Rey (Betika, Ekoundou Sud et Kombo Centre) portant la moyenne de production à 35 000 b/j à la fin de l’année.
Un an plus tard, la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) est créée avec pour missions de promouvoir et de valoriser le domaine minier national en matière d’hydrocarbures. L’activité pétrolière prend rapidement de l’ampleur et l’exploration demeure très active jusqu’à 1983 avec des partenaires comme Elf Serepca, Pecten, Mobil, TepCam et Gulf, qui font de nombreuses découvertes telles que Moudi, Isongo, Kribi, Wouri, Matanda Nord et Sanaga Sud.
En 1981, le champ Moudi est mis en production dans le bassin Rio del Rey. Divers autres champs y sont découverts et mis en production tandis que la recherche se poursuit.
En 1985, la production pétrolière atteint le pic de 186 000 b/j, portée par une hausse des investissements entre 1983 et 1985.
Production gazière : l’aboutissement d’une volonté à toute épreuve
C’est à partir du champ Logbaba, dans lequel les Allemands ont réalisé une découverte d’huile en 1904 que la production gazière est lancée au Cameroun en 2012, soit plus d’un siècle plus tard.
En effet, bien que les premières découvertes d’hydrocarbures réalisées au Cameroun aient mis en évidence du gaz naturel, cette ressource est restée longtemps considérée comme peu rentable en l’absence d’un marché porteur.
Dès la création de la SNH, des études sont menées pour identifier la méthode la plus adaptée et rentable d’utiliser le gaz naturel camerounais. Au début des années 1980, la SNH et des sociétés pétrolières présentes au Cameroun créent une Société d’Etudes pour la Valorisation du Gaz Naturel au Cameroun (SEGAZCAM). Entre 1980 et 1983, elle analyse les débouchés possibles pour cette ressource.
Ces études aboutissent à l’identification de plusieurs projets notamment l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), la production d’électricité, la fourniture de gaz naturel aux industries, la production d’engrais chimiques et la production de gaz de pétrole liquéfié (GPL). Mais, en raison notamment de la chute des prix sur le marché international au milieu des années 80, des difficultés liées au développement et à l’agrégation des champs à exploiter ainsi qu’à l’importance des investissements à réaliser, les opérateurs pétroliers se désintéressent de ces projets.
La SNH ne s’avoue pas vaincue pour autant. Plusieurs plans de développement sont conçus pour mettre en valeur cette ressource et la recherche des partenaires se poursuit pendant de longues années. Toutes les études indiquent que les débouchés identifiés dès les années 1980 restent les meilleures options.
En 2012, la production gazière est lancée à partir du champ Logbaba. Le projet est conduit par l’association éponyme, constituée par la SNH, RSM et l’opérateur Rodéo, qui deviendra plus tard Gaz du Cameroun. Il consiste en la fourniture de gaz naturel aux industries de la ville de Douala pour la production d’énergie. Une usine de traitement de gaz est construite ainsi qu’un pipeline de 14 km pour acheminer le gaz traité vers les clients de la zone industrielle de Bassa.
Au 31 décembre 2019, une quarantaine de sociétés industrielles sont raccordées au réseau de distribution, qui s’étend jusqu’à Bonabéri, sur une cinquantaine de kilomètres.
En février 2013, la SNH lance la fourniture de gaz à la centrale thermique de Kribi, d’une capacité installée de 216 MW, pour la production d’électricité. Le gaz est produit par l’Association Sanaga Sud, composée de Perenco Cameroon et de la SNH. Il est acheminé par un gazoduc de 18 km construit et exploité par la SNH.
C’est à partir du champ Logbaba, dans lequel les Allemands ont réalisé une découverte d’huile en 1904 que la production gazière est lancée au Cameroun en 2012, soit plus d’un siècle plus tard.
En effet, bien que les premières découvertes d’hydrocarbures réalisées au Cameroun aient mis en évidence du gaz naturel, cette ressource est restée longtemps considérée comme peu rentable en l’absence d’un marché porteur.
Dès la création de la SNH, des études sont menées pour identifier la méthode la plus adaptée et rentable d’utiliser le gaz naturel camerounais. Au début des années 1980, la SNH et des sociétés pétrolières présentes au Cameroun créent une Société d’Etudes pour la Valorisation du Gaz Naturel au Cameroun (SEGAZCAM). Entre 1980 et 1983, elle analyse les débouchés possibles pour cette ressource.
Ces études aboutissent à l’identification de plusieurs projets notamment l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), la production d’électricité, la fourniture de gaz naturel aux industries, la production d’engrais chimiques et la production de gaz de pétrole liquéfié (GPL). Mais, en raison notamment de la chute des prix sur le marché international au milieu des années 80, des difficultés liées au développement et à l’agrégation des champs à exploiter ainsi qu’à l’importance des investissements à réaliser, les opérateurs pétroliers se désintéressent de ces projets.
La SNH ne s’avoue pas vaincue pour autant. Plusieurs plans de développement sont conçus pour mettre en valeur cette ressource et la recherche des partenaires se poursuit pendant de longues années. Toutes les études indiquent que les débouchés identifiés dès les années 1980 restent les meilleures options.
En 2012, la production gazière est lancée à partir du champ Logbaba. Le projet est conduit par l’association éponyme, constituée par la SNH, RSM et l’opérateur Rodéo, qui deviendra plus tard Gaz du Cameroun. Il consiste en la fourniture de gaz naturel aux industries de la ville de Douala pour la production d’énergie. Une usine de traitement de gaz est construite ainsi qu’un pipeline de 14 km pour acheminer le gaz traité vers les clients de la zone industrielle de Bassa.
Au 31 décembre 2019, une quarantaine de sociétés industrielles sont raccordées au réseau de distribution, qui s’étend jusqu’à Bonabéri, sur une cinquantaine de kilomètres.
En février 2013, la SNH lance la fourniture de gaz à la centrale thermique de Kribi, d’une capacité installée de 216 MW, pour la production d’électricité. Le gaz est produit par l’Association Sanaga Sud, composée de Perenco Cameroon et de la SNH. Il est acheminé par un gazoduc de 18 km construit et exploité par la SNH.